Une première édition ponctuée de succès

Les réactions :

Louis Hulet (630), premier « Proto » : « C’était une grande joie d’être prêt et d’avoir un bateau prêt pour ma première en 500 Miles en solo. Je suis d’origine caennaise, c’était vraiment sympa d’avoir une course à la maison. La course n’a pas été évidente tout le temps. Il y a quelques coups que j’ai bien fait mais j’ai fais pas mal d’erreurs. J’ai été à la lutte avec deux « Séries ». On s’est bien tirés la bourre toute la course.
La deuxième chose que je retiens sur cette course ce sont que les paysages étaient somptueux. Tous les éléments se croisaient pour faire quelque chose de majestueux ; ce moment où tu sors du bateau et tu fais : « Wahou! ». On a pu partager l’esprit Mini que l’on vit régulièrement en Bretagne ou dans le Sud, ici en Normandie. On était en petit comité mais il y avait de la qualité ! J’ai hâte de pouvoir revenir ! »

Nathan Clero (821), premier « Série » : « C’est une course spéciale. On était tous des bateaux d’anciennes générations et sur le reste du circuit (Classe Mini 6.50, NDLR), c’est difficile pour nous de profiter de l’aspect compétition car il y a des bateaux bien plus performants que nous. Avoir cette course de pointus, c’était l’occasion de se batailler à l’avant. On savait que c’était un parcours exigeant, 500 Miles en solo ce n’est pas rien. Traverser la Manche est aussi un sacré challenge. Cela a été couplé avec une météo plus que délicate. Nous, le groupe de tête, on a eu la chance de passer les passages à niveau rapidement et d’éviter les gros coups de vent.
On a été super bien accueillis ici. Merci beaucoup ! J’espère qu’on aura l’occasion de revenir car cette course est un beau projet pour nos bateaux d’anciennes générations. « 

Ambre Hasson (618), première féminine : « C’était la course la plus dure que j’ai faite. C’était hyper technique avec constamment du courant et du vent. Je ne suis jamais allée aussi vite sur mon bateau avec des pointes à 18 nœuds et ça, c’était incroyable. J’ai vraiment aimé la course, c’était dur mais c’était un beau challenge. J’ai hâte de la refaire pour gagner des places. J’ai encore des choses à apprendre ! »

Guy Beaudouin, président de la SRCO : « Tout le monde présent : participants, bénévoles et spectateurs, ont pu souligner la fierté d’avoir fait cette première édition de la Mini Transmanche. Tous ont souligné la difficulté du parcours, la qualité de l’encadrement et de l’accueil. Beaucoup ont vécu des moments très forts et magiques en course. Nous n’avions que 11 coureurs pour cette première édition mais c’était que des gens très courageux, des marins d’exceptions pour avoir fait cela.
On a en tête de faire une nouvelle édition en 2025 avec un parcours toujours très technique, pour des grands marins. On va essayer de s’améliorer dans tous les aspects pour progresser et attirer plus de coureurs. On va avoir besoin de plus de moyens humains et financiers. C’est certain. On va devoir aussi se professionnaliser plus car ce n’est pas une course que l’on peut organiser à la légère mais la SRCO saura le faire.